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14 novembre : Saint Sérapion d'Alger

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SAINTS DU 14 NOVEMBRE

14 novembre : Saint Sérapion d'Alger

Religieux


Sérapion naquit à Londres en 1179 d'une famille militaire liée à Henri II. Il s'enrôla dans l'armée de Richard Cœur de Lion et participa à la troisième croisade (1189-1192).
Il prit part à l'un des épisodes de la Reconquista, en s'engageant, aux côtés de Léopold VI d'Autriche, dans l'armée regroupée par Alphonse VIII de Castille : l'expédition se solda, en 1212, par la victoire sur les Almohades. Demeuré en Espagne, Sérapion fit connaissance de saint Pierre Nolasque, fondateur des Mercédaires, dont la vocation était de racheter les captifs prisonniers des musulmans.
Ayant reçu l'habit en 1222, il mèna désormais l'existence de ces religieux qui, aux trois vœux traditionnels, avaient ajouté celui de servir d'otage, voire d'offrir leur vie en rançon, si besoin était. C'est ainsi qu'il collabora à diverses entreprises de rédemption en territoire musulman, délivrant de nombreux chrétiens de l'esclavage, jusqu'à l'ultime mission de 1240.
Cette année-là, il dût se rendre à Alger, avec un confrère nommé Berenguer de Bañeras, pour libérer des prisonniers sur le point d'apostasier. Comme la somme apportée (provenant d'aumônes recueillies par les mercédaires) ne pouvait pas suffire au paiement, il accepta d'être gardé en otage, pendant que son compagnon partait pour Barcelone, trouver l'argent qui complèterait la rançon.
De son côté, une fois averti, Pierre Nolasque, qui se trouvait alors à Montpellier, écrivit de toute urgence une lettre à son lieutenant, Guillaume de Bas, dans laquelle il lui commanda de réunir les fonds nécessaires et de les envoyer à Alger.
L'argent n'arriva pas dans les délais exigés. Le 14 novembre 1240, les Barbaresques, sous les ordres d'un certain Selim Benimarin, attachèrent Sérapion sur une croix de saint André, l'éviscèrent, le démembrèrent et lui tranchèrent la gorge.Source : Wikipédia

Pendant son supplice il répétait cette prière : « Seigneur, ne livrez pas aux bêtes les âmes de vos confesseurs : sauvez les âmes que vous avez rachetées de votre précieux sang. »

La biographie de Saint Sérapion d'Alger

Le Martyre de saint Sérapion un tableau de Francisco de Zurbarán
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15 novembre : Saint Albert le Grand

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SAINTS DU 15 NOVEMBRE

Biographie de Saint Albert le Grand

Prière de Saint Albert le Grand « Sainte Marie, Flambeau du ciel et de la terre » :

« Sainte Marie, Flambeau du ciel et de la terre, comme votre nom l’indique ; de cette terre que vous avez éclairée sur les mystères de votre Fils, Verbe du Père éternel, mystères cachés en Dieu dès le commencement ; vous qui avez illuminé la lumière des anges mêmes, accordez-moi une intelligence lumineuse, des conceptions justes, un esprit fort, une science sûre, une foi solide avec une parole correspondante, qui procure la grâce à mes auditeurs ; c’est-à-dire une parole qui serve à l’affermissement de la foi, à l’édification de la sainte Église et à l’honneur du nom sacré de votre Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ, une parole qui ne cesse de publier vos louanges et d’annoncer vos Miséricordes.

Qu’elle redise, cette parole, ô Marie, que vous ne cessez point d’accabler des dons de votre Miséricorde un pécheur aussi indigne que moi, et de manifester par sa bouche les prodiges de votre toute-puissance ! Soyez bénie, ô humanité de mon Sauveur, qui avez été unie à la divinité dans le sein d’une mère vierge ! Soyez bénie, ô sublime et éternelle Divinité, qui avez voulu descendre jusqu’à nous sous l’enveloppe de notre chair !

Soyez bénie à jamais, vous qui avez été unie à une chair virginale par la vertu de l’esprit-Saint ! Je vous salue, vous aussi, ô Marie, vous en qui la plénitude de la Divinité a fait sa demeure ! Je vous salue, ô vous en qui habita la plénitude de l’esprit-Saint ! Que soit bénie également la très pure humanité du Fils qui, sacrée par le Père, est sortie de vous ! Je vous salue, virginité sans tache, élevée maintenant au-dessus de tous les chœurs des anges.

Réjouissez-vous, Reine du monde, d’avoir été jugée digne de devenir le temple de la très pure humanité du Christ ! Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, Vierge des vierges, dont la très-pure chair servit à l’union de la divinité avec cette sainte humanité ! Réjouissez-vous, Reine des cieux, dont le très-chaste sein procura une digne demeure à cette sainte humanité ! Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, ô Épouse des saints patriarches, qui avez été jugée digne de nourrir et d’allaiter sur votre chaste sein cette sainte humanité. Je vous salue, virginité féconde et à jamais bénie, qui nous avez rendus dignes d’obtenir le fruit de la vie et les joies du salut éternel. Amen. »

Source : site-catholique.fr

Des prières de St Albert le Grand

le paradis de l'âme de Saint Albert le Grand

Catéchèse de Benoît XVI le 24 mars 2010: Saint Albert le Grand
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16 novembre : Saint Gertrude d'Helfta

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16 novembre : Saint Gertrude d'Helfta

SAINTS DU 16 NOVEMBRE

Biographie Sainte Gertrude d' Helfta (la Grande)

Les Exercices de Sainte Gertrude de Helfta

Litanies de Sainte Gertrude

Hérault de l'Amour Divin de Ste Gertrude

Prière de Sainte Gertrude de Helfta « Je vous salue Marie »

« Je vous salue Marie, lys éclatant de blancheur de la très sainte et très resplendissante Trinité qui vit au séjour éternel de la lumière et de la paix. Je vous salue rose éblouissante d'une céleste douceur, Vierge immaculée que le Roi des Cieux a voulu pour mère et qui l'a nourri de son lait virginal. Ô Marie, fais couler en notre âme les torrents de la grâce divine. Ainsi soit-il. »

Prière de Sainte Gertrude d’Helfta « Ô Christ, revêtez-moi de la pureté de votre Vie très sainte » :

« Père saint ! Par cet Amour par lequel Vous avez réfléchi sur moi la Lumière de votre Visage, donnez-moi d'avancer en Vous par toute sorte de sainteté et de vertu.

Ô Christ ! Ô Jésus ! Par cet Amour qui Vous a porté à me racheter de Votre propre Sang, revêtez-moi de la pureté de votre Vie très sainte. Ô divin Paraclet ! Vous dont la puissance égale la sainteté, par cet Amour qui vous a porté à m'enchaîner à Vous lorsque Vous m'avez imposé un nom tout spirituel, donnez-moi de Vous aimer de tout mon coeur, d'adhérer à Vous de toute mon âme, d'épuiser toutes mes forces en Vous aimant et en Vous servant, de vivre selon Votre intention et, disposée par Vous, d'être admise à l'heure de ma mort, avec un vêtement sans tache, aux noces divines que Vous préparez. Ainsi soit-il. »

Prière de protection de Sainte Gertrude « Saint ange de Dieu, à qui Dieu a confié ma protection » :

« Saint ange de Dieu, à qui Dieu a confié ma protection, je te remercie pour tous les bienfaits que tu as procurés à mon corps et à mon âme. Je te loue et te glorifie car tu m'assistes avec une très grande fidélité et me protèges contre tous les assauts de l'Ennemi.

Bénies soit chacune des heures où tu m'as été donné comme protecteur et désigné comme défenseur ! Bénis soient ton amour et toute ta sollicitude, toi qui n'a de cesse de hâter mon salut ! Je te demande de me pardonner d'avoir si souvent résisté à tes suggestions, t'attristant ainsi, ô toi mon bon ami. Je prends la résolution de t'obéir à l'avenir et de servir Dieu fidèlement ». Ainsi soit-il.

Source : site-catholique.fr

D'autres prières de Sainte Gertrude
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17 novembre St Grégoire le Thaumaturge, évêque et confesseur

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Guercino, Saint Grégoire le Thaumaturge et Saint Jean Baptiste avec la Très Sainte Vierge Marie

SAINTS DU 17 NOVEMBRE

17 novembre St Grégoire le Thaumaturge, évêque et confesseur

Biographie de Saint Grégoire le Thaumaturge

Prière de Saint Grégoire le Thaumaturge « Ô très Sainte Vierge, en Vous Dieu a pris chair »

« Ô très Sainte Vierge, Votre louange surpasse toute louange, car en Vous Dieu a pris chair et Il est né homme. Toute la nature, dans les Cieux, sur la terre ou au fond des enfers, Vous rend son légitime hommage. Du faîte de Votre royaume spirituel, Vous resplendissez des pleins feux de Votre lumière. Là, le Père incréé est Glorifié, dont la Puissance Vous a couverte de Son ombre : le Fils est adoré, que Vous avez engendré dans la chair ; le Saint-Esprit est célébré, qui, en Votre sein, a préparé la Naissance du grand Roi.

Par Vous, ô comblée de Grâce, la Trinité sainte et consubstantielle se manifeste dans le monde. Daignez avec Vous nous faire participer à votre Grâce parfaite, en Jésus-Christ notre Seigneur, avec qui Gloire soit au Père et au Saint-Esprit, aujourd'hui et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

D'autres prières de Saint Grégoire le Thaumturge

Ecrits de Saint Grégoire le Thaumaturge

Lettre de Saint Grégoire le Thaumaturge
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18 novembre : Sainte Rose-Philippine Duchesne

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SAINTS DU 18 NOVEMBRE

18 novembre : Sainte Rose-Philippine Duchesne

Religieuse


Philippine naquit à Grenoble le 29 août 1769.
Après des études à la Visitation, elle entra comme novice au Monastère de Sainte Marie d'En-Haut.

Sous la Révolution, comme les religieuses du couvent avaient été dispersées, elle retourna chez elle et aida les pauvres avec quelques compagnes.

En 1804, elle rencontra Sophie Barat qui les accueillit dans sa société. En 1818, elle partit en Louisiane à la demande de l'évêque pour s'occuper des jeunes français et des indiens à évangéliser.

Elle mourut à St Charles le 18 novembre 1852.
Elle fut canonisé par le pape Jean Paul II, le 3 juillet 1988.

Biographie de Sainte Rose Philippine Duchesne

Un échange de lettres entre Ste Rose-Philippine et Ste Sophie Barat.
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19 novembre : Sainte Mechtilde (Mathilde) de Hackeborn

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SAINTS DU 19 NOVEMBRE

19 novembre : Sainte Mechtilde (Mathilde) de Hackeborn

Religieuse


Mechtilde de Hackeborn naquit en 1241. À peine âgée de sept ans elle accompagnait sa mère dans une visite au Monastère de Rodarsdorf, près d’Halberstadt, où se trouvait une de ses sœurs aînées, Gertrude de Hackeborn, de neuf ans plus âgée qu’elle.

L’enfant demanda et obtint de rester avec les Moniales.

Dix ans plus tard, en 1258, Mechtilde suivit sa sœur, devenue Abbesse en 1251, à Helfta, en Saxe, dans un domaine familial.

Sainte Mechtilde bénéficia de grâces très spéciales: ainsi elle pouvait lire dans les cœurs.

Des personnes lui confiaient souvent leurs recommandations à porter auprès de Dieu, et, ensuite, Mechtilde révélait à toutes ces personnes les désirs de leurs cœurs.

Sainte Mechtilde rendit son âme à Dieu le 19 novembre 1298 à l'âge de 58 ans.

Source : réflexion chrétienne

Biographie de Sainte Mechtilde de Hackeborn.

Sainte Mechtilde sur les Anges.

Le Livre de la Grâce de Sainte Mechtilde de Hackeborn.

Prière de Sainte Mechtilde de Hackeborn.
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20 novembre : Saint Grégoire le Décapolite

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SAINTS DU 20 NOVEMBRE

20 novembre : Saint Grégoire le Décapolite

Religieux


Grégoire le Décapolite est un religieux byzantin qui a vécu au début du IXe siècle et est mort le 20 novembre 842, célèbre pour avoir défendu le culte des icônes pendant la deuxième période iconoclaste (815-843). C'est un saint catholique et orthodoxe, fêté le 20 novembre.
Source : wikipédia

Extrait de la Perpétuité de la foi catholique : Saint Grégoire le Décapolite qui florissait sous l'empire de Léon Isaurique, racontant la conversion d'un prince sarrasin, arrivée de son temps dit que le Sarrasin étant entré avec violence dans une église, aperçut le Saint Sacrement, sous les formes de chair et de sang, et qu'ayant demandé si la chose n'était pas dans la vérité telle qu'il l'avait vue, le prêtre qui célébrait les mystères l'assura que la chose était elle en vérité mais que pour lui étant un pécheur comme il était, il n'était pas digne de voir ce terrible et épouvantable mystère, ces grandes lumières de l'Eglise, ces admirables docteurs, le divin Basile, le fameux Chrysostome, le théologien Grégoire de Nazianze ne l'ayant pas vu eux-mêmes.

Biographie de Saint Grégoire le Décapolite.

Perpétuité de la foi de l'Eglise catholique sur l'eucharistie. p595/596
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21 novembre : Présentation de la Très Sainte Vierge

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21 novembre Présentation de la Bse Vierge Marie

SAINTS DU 21 NOVEMBRE

DISCOURS III de Saint Alphonse de Liguori

DE LA PRÉSENTATION DE MARIE


L'offrande que Marie fit d'elle-même à Dieu fut prompte sans retard, entière sans réserve.

Il n'y a jamais eu, et il n'y aura jamais d'offrande de pure créature, plus grande et plus parfaite que celle que Marie fit à Dieu à l'âge de trois ans, lorsqu'elle se présenta au temple pour offrir, non des aromates, des animaux, des talents d'or, mais toute sa personne en parfait holocauste, se consacrant comme une victime perpétuelle en son honneur. Elle entendit la voix de Dieu qui dès lors l'invitait à se dévouer toute à son amour (Cant. 2), elle vola donc vers son Seigneur, oubliant sa patrie, ses parents, tout en un mot, pour ne s'attacher qu'à l'aimer et à lui complaire (Ps. 4). Sur le champ, elle obéit à la voix divine. Considérons donc combien fut agréable à Dieu cette offrande que Marie lui fit d'elle-même, puisqu'elle s'offrit à lui promptement et entièrement : promptement sans retard, entièrement sans réserve, sujets de deux points distincts.

PREMIER POINT. Entrons en matière. Marie s'offrit promptement à Dieu. Dès le premier moment où cette céleste enfant fut sanctifiée dans le sein de sa mère, et ce fut le premier de son immaculée conception, elle reçut le parfait usage de la raison, pour pouvoir commencer dès lors à mériter, suivant l'opinion commune des docteurs, d'accord avec le P. Suarez ce Père dit que la manière la plus parfaite dont Dieu se sert pour sanctifier une âme, étant de la sanctifier par son propre mérite, suivant ce qu'enseigne saint Thomas, on doit croire que la bienheureuse Vierge a été sanctifiée de cette manière. Si ce privilège a été accordé aux anges et à Adam, comme le dit le docteur angélique, il faut admettre à bien plus forte raison qu'il a été accordé à la divine Mère ; car, Dieu ayant daigné la choisir pour la Mère, on doit supposer certainement qu'il lui a conféré de plus grands dons qu'à toutes les autres créatures. En sa qualité de Mère, dit Suarez, elle a en quelque sorte un droit particulier à tous les dons de son Fils. Comme, à raison de l'union hypostatique, Jésus dut avoir la plénitude de toutes les grâces, il convint aussi, à raison de la divine maternité de Marie, que Jésus, en retour de l'obligation naturelle qu'il lui avait, lui conférât des grâces plus grandes que celles qui étaient accordées à tous les anges et aux autres saints.

C'est pourquoi, des le premier instant de sa vie, Marie connut Dieu, et le connut si bien, qu'aucune langue, dit l'ange à sainte Brigitte, ne saurait expliquer combien l'intelligence de la sainte Vierge réussit à pénétrer Dieu des le premier moment qu'elle le connut. Et des lors aussi, éclairée des premiers rayons de la divine lumière, elle s'offrit toute entière au Seigneur, se dévouant sans réserve à son amour et à sa gloire, comme l'ange continua à le dire à sainte Brigitte : Aussitôt notre Reine se détermina à sacrifier a Dieu sa volonté avec tout son amour pour le temps de sa vie. Et nul ne peut comprendre combien sa volonté se soumit alors a embrasser toutes les choses qui plaisaient au Seigneur.

Mais cette enfant immaculée, apprenant ensuite que ses parents, saint Joachim et sainte Anne, avaient promis a Dieu, même avec voeu, que, s'il leur accordait un rejeton, ils le consacreraient à son service dans le temple, et les Juifs ayant l'antique coutume de placer leurs filles dans des cellules, autour de cet édifice, pour y être élevées, comme le rapportent Baronius, Nicéphore, Cedranus et Suarez, d'après l'historien Josèphe et le témoignage de saint Jean Damascène, de saint Grégoire de Nicomédie, de saint Anselme, de saint Ambroise ; et comme cela est d'ailleurs établi clairement par un passage du livre 2e des Macchabées (3, 20), relatif à Héliodore, qui voulut pénétrer dans le temple pour s'emparer du trésor ; Marie apprenant cela, dirons-nous, lorsqu'elle avait à peine trois ans, ainsi que l'attestent saint Germain et saint Epiphane, c'est-à-dire à l'âge où les jeunes filles ont un plus grand désir et un plus grand besoin de l'assistance de leurs parents, voulut être solennellement offerte et consacrée à Dieu, en se présentant dans le temple ; aussi fut-elle la première à prier ses parents avec instance de l'y conduire pour accomplir leur voeu.

Et sa sainte Mère, dit saint Grégoire de Nysse, s'empressa de le faire. Saint Joachim et sainte Anne, sacrifiant généreusement à Dieu ce que leur coeur chérissait le plus sur la terre, parlent de Nazareth, portant tour à tour dans leurs bras leur fille bien-aimée, car elle n'aurait pu franchir a pied la longue distance de 80 milles qui sépare Nazareth de Jérusalem. Ils voyageaient accompagnés d'un petit nombre de parents ; mais des légions d'ange, dit saint Grégoire de Nicomédie, formaient leur cortège, et servaient durant ce voyage la Vierge immaculée qui allait se consacrer à la majesté divine. Oh ! qu'ils sont beaux, devaient alors chanter les anges, qu'ils sont agréables à Dieu, les pas que vous faites pour aller vous offrir à lui, ô Fille bien-aimée de notre commun Seigneur (Cant. 7, 1). Dieu, dit saint Bernardin, fit en ce jour une grande fête avec toute la cour céleste, en voyant conduire son Épouse au temple, car il ne vit jamais de créature plus sainte et plus aimable s'offrir à lui. Allez donc, s'écrie saint Germain, archevêque de Constantinople, allez, ô Reine du monde, ô Mère de Dieu, allez avec joie à la maison du Seigneur, attendre la venue du divin Esprit qui vous rendra Mère du Verbe éternel.

Lorsque cette sainte société arriva au temple, l'aimable enfant se tourna vers ses parents, s'agenouilla en baisant leurs mains, et leur demanda leur bénédiction ; puis, sans jeter aucun regard en arrière, elle franchit les quinze marches du temple (comme le rapporte Arias Montanus d'après Josèphe), et se présenta au prêtre saint Zacharie, dit saint Germain. Renonçant alors au monde, renonçant à tous les biens qu'il promet à ses serviteurs, elle s'offrit et se consacra à son Créateur.

Au temps du déluge, le corbeau, envoyé par Noé hors de l'arche, s'y arrêta pour se repaître de cadavres ; mais la colombe, sans même poser le pied, retourna aussitôt a l'arche. Bien des hommes envoyés par Dieu en ce monde s'y arrêtent aussi malheureusement à se nourrir des biens terrestres. Il n'en fut pas de même de Marie, notre céleste colombe ; elle connut que Dieu doit être notre unique bien, notre unique espérance, notre unique amour ; elle connut que le monde est plein de périls, et que plus tôt on le quitte, plus tôt on est délivré de ses pièges ; aussi voulut-elle le fuir dès sa plus tendre enfance, et alla-t-elle s'enfermer dans la sainte retraite du temple, pour y mieux entendre la voix du Seigneur, pour l'honorer et l'aimer davantage. Ainsi la sainte Vierge, des ses premières actions, se rendit chère et agréable à son Dieu, comme l'Église le lui fait dire. C'est pourquoi on la compare à la lune ; car, de même que la lune achève son cours plus vite que les autres planètes, de même Marie atteignit la perfection plus vite que tous les saints, en se donnant a Dieu promptement, sans délai, et entièrement sans réserve. Passons à ce second point, qui prête à de longs développements.

DEUXIEME POINT. Eclairée d'en haut, cette enfant savait bien que Dieu n'accepte pas un coeur divisé, mais qu'il veut qu'on le consacre tout entier à son amour, suivant le précepte qu'il en a donné. Aussi, dès le premier instant de sa vie, commença-t-elle à aimer Dieu de toutes ses forces, et se donna-t-elle à lui toute entière. Mais son âme très sainte soupirait avec ardeur après le moment de se consacrer tout à fait à lui en effet, et d'une manière publique et solennelle. Considérons donc avec quelle ferveur cette Vierge aimante, se voyant enfermée dans le saint lieu, se prosterna pour en baiser le parvis, comme celui de la maison du Seigneur, puis elle adora son infinie majesté, et le remercia d'avoir daigné l'admettre à habiter pendant quelque temps sa maison ; ensuite elle s'offrit toute entière à son Dieu, sans réserve d'aucune chose, lui offrant toutes ses facultés et tous ses sens, tout son esprit et tout son coeur, toute son âme et tout son corps ; car ce fut alors, comme on le croit, que pour plaire a Dieu elle fit le voeu de virginité, voeu que Marie forma la première, suivant l'abbé Rupert. Et elle s'offrit, sans limitation du temps, comme l'affirme Bernardin de Busto. Car elle avait alors l'intention de se dévouer à servir la divine majesté dans le temple, durant toute sa vie, si Dieu l'avait ainsi voulu, et sans jamais sortir du lieu saint.

Oh ! avec quel amour dut-elle s'écrier alors : Mon Seigneur et mon Dieu, je ne suis venue que pour vous plaire et pour vous rendre tout l'honneur que je puis ; je ne veux vivre et mourir que pour vous, si vous l'agréez ; acceptez le sacrifice que vous fait votre pauvre servante, et aidez-moi a vous être fidèle.

Considérons combien fut sainte la vie de Marie dans le temple ; en l'y voyant croître en perfection, comme l'aurore en lumière, qui pourrait expliquer comment resplendissaient en elle, et plus belles de jour en jour, toutes les vertus, la charité, la modestie, l'humilité, le silence, la mortification, la mansuétude ? Planté dans la maison de Dieu, ce bel olivier, dit saint Jean Damascène, arrosé par l'Esprit saint, devint le séjour de toutes les vertus. Le même saint dit ailleurs : Le visage de la Vierge était modeste, son esprit humble, et ses paroles, expression d'une âme recueillie, étaient douces et pleines de charmes ; il ajoute autre part : La Vierge éloignait la pensée de toutes les choses terrestres, pour embrasser toutes les vertus ; s'occupant ainsi de la perfection, elle y fit en peu de temps de si grands progrès qu'elle mérita de devenir le temple de Dieu.

Saint Anselme, traitant de la vie de la sainte Vierge dans le temple, dit que Marie était docile, parlait peu, demeurait recueillie, sans rire ni se troubler jamais. Elle persévérait dans l'oraison, dans la lecture des Livres saints, dans le jeûne et dans toutes les pratiques de vertu. Saint Jérôme entre dans de plus grands détails : Marie réglait ainsi sa journée : depuis le matin jusqu'a Tierce, elle restait en oraison ; de Tierce jusqu'à None, elle s'occupait de quelque travail ; à None reprenait l'oraison jusqu'à ce que l'ange lui apportât sa nourriture comme de coutume. Elle était la première dans les veilles, la plus exacte à accomplir la loi divine, la plus profonde en humilité, la plus parfaite dans chaque vertu. On ne la vit jamais en colère : toutes ses paroles respiraient tant de douceur qu'on reconnaissait l'Esprit de Dieu a son langage.

La divine Mère révéla elle-même à sainte Elisabeth vierge, de l'ordre de saint Benoît, que, lorsque ses parents l'eurent laissée dans le temple, elle résolut de n'avoir que Dieu pour père, et elle songeait à ce qu'elle pouvait faire pour lui être agréable. Elle se détermina à lui consacrer sa virginité, et à ne posséder quoi que ce fut au monde, soumettant toute sa volonté au Seigneur. Entre tous les préceptes, elle se proposait surtout d'observer celui de l'amour de Dieu ; elle allait, au milieu de la nuit, prier le Seigneur, à l'autel du temple, de lui accorder la grâce de pratiquer ses commandements, et de lui faire voir en ce monde la Mère du Rédempteur, le suppliant de lui conserver les yeux pour la contempler, la langue pour la louer, les mains et les pieds pour la servir, et les genoux pour adorer dans son sein son divin Fils.

Sainte Elisabeth, à ces mots de Marie, lui dit : Mais, ô ma souveraine, n'étiez-vous pas pleine de grâce et de vertu ? Et Marie répondit : Sachez que je me regardais comme la plus vile des créatures, et comme indigne de la grâce de Dieu ; c'est pourquoi je demandais ainsi la grâce et la vertu. Enfin, pour nous convaincre de la nécessité absolue où nous sommes tous de demander à Dieu les grâces dont nous avons besoin, Marie ajouta : Pensez-vous que j'aie obtenu la grâce et la vertu sans peine ? Sachez que je n'ai reçu de Dieu aucune grâce sans une grande peine, sans de continuelles oraisons, des désirs ardents, et beaucoup de larmes et de pénitences.

Mais on doit s'attacher surtout aux révélations faite à sainte Brigitte, touchant les vertus et les exercices pratiques par la sainte Vierge dans son enfance. Dès son bas âge, y est-il dit, Marie fut remplie de l'Esprit saint, et à mesure qu'elle croissait en années, elle croissait aussi en grâce. Des lors, elle résolut d'aimer Dieu de tout son coeur, de manière a ne l'offenser ni par ses paroles, ni par ses actions, aussi méprisait-elle tous les biens de la terre. Elle donnait aux pauvres tout ce qu'elle pouvait. Elle était si sobre qu'elle ne prenait que la nourriture absolument nécessaire pour soutenir son corps. Ayant appris, dans l'Ecriture Sainte, que Dieu devait naître d'une vierge afin de racheter le monde, elle s'enflamma tellement du divin amour, qu'elle ne désirait que Dieu et ne pensait qu'à lui, se plaisant que dans le Seigneur, elle fuyait la conversation même de ses parents, pour n'être point détournée du souvenir de Dieu. Enfin, elle souhaitait de se trouver au temps de la venue du Messie, afin d'être la servante de l'heureuse Vierge qui aurait mérite de devenir sa Mère. Voila ce que contiennent les révélations faites à sainte Brigitte (Livre 1 et 3, ch. 8).

Ah! c'est pour l'amour de cette sublime enfant que le Rédempteur hâta sa venue au monde ; tandis que, dans son humilité, elle ne se croyait pas digne d'être la servante de la divine Mère, elle fut choisie pour la devenir elle-même ; par l'odeur de ses vertus, par la puissance de ses prières, elle attira dans son sein virginal le Fils de Dieu. Voila pourquoi Marie a reçu du divin Époux le nom de tourterelle (Cant. 2, 12), non seulement parce qu'à l'exemple de la tourterelle elle aimait la solitude, vivant en ce monde comme dans un désert, mais parce que, comme la tourterelle fait retentir les campagnes de ses gémissements, ainsi Marie gémissait dans le temple, en compatissant aux misères du monde perdu et en demandant a Dieu notre commune Rédemption. Oh! avec quel amour, avec quelle ferveur, elle répétait a Dieu dans le temps les supplications et les soupirs des prophètes, pour qu'il envoyât le Rédempteur (Isaïe 16, 1 ; 45. 8).

Enfin Dieu se plaisait à voir cette Vierge s'élever de plus en plus vers le sommet de la perfection, semblable à une colonne de parfums, qui exhalait les odeurs de toutes les vertus, comme l'Esprit saint le dit dans les cantiques (Cant. 3, 6). En vérité, déclare saint Sophrone, cette enfant était le jardin de délices du Seigneur, parce qu'il y trouvait toutes les sortes de fleurs, et toutes les odeurs de vertus. Aussi saint Jean Chrysostome affirme-t-il que Dieu choisit Marie pour sa Mère sur la terre, parce qu'il n'y trouva point de Vierge plus sainte et plus parfaite, ni de lieu plus digne de sa demeure, que son sein très sacré, parole confirmée par saint Bernard ; et saint Antonin assure que la Bienheureuse Vierge, pour être élue et destinée à la dignité de Mère de Dieu, dut posséder une perfection si grande et si consommée qu'elle surpassât en perfection toutes les autres créatures.

Comme cette sainte enfant se présenta et s'offrit à Dieu dans le temple promptement et sans réserve, ainsi présentons-nous en ce jour à Marie entièrement et sans délai, et prions-la de nous offrir à Dieu, qui ne nous repoussera pas, en nous voyant présentés par la main de celle qui fut le temple vivant du Saint-Esprit, les délices du Seigneur, et la Mère destinée au Verbe éternel. Mettons tout notre espoir en cette sublime et excellente souveraine, qui récompense avec tant d'amour les honneurs que lui rendent ses serviteurs.

Prière à la Très Sainte Vierge Marie

Enfant chérie de Dieu, très aimable Marie, vous qui vous présentâtes dans le temple, qui vous consacrâtes promptement et sans délai à la gloire et l'amour de votre Dieu, que ne puis-je à mon tour vous offrir les premières années de ma vie, et me dévouer tout entier au service d'une Maîtresse si sainte et si douce ! Hélas ! je ne suis plus a temps, puisque j'ai eu le malheur de perdre tant d'années à suivre le monde et mes caprices, sans m'occuper de vous ni de Dieu.

Mais il vaut mieux commencer tard que jamais. Aussi, ô Marie ! je me présente maintenant à vous, et je m'offre tout à votre service pour le temps qui me reste à vivre, comme vous je renonce à toutes les créatures, et je me dévoue uniquement a l'amour de mon Créateur. Je vous consacre donc, ô ma Reine ! mon esprit pour que je m'occupe toujours de l'amour que vous méritez, ma langue pour vous louer, mon coeur pour vous aimer. Agréez, ô Vierge sainte ! l'offrande que vous présente un misérable pécheur ; agréez-la, je vous en supplie par la joie qu'éprouva votre coeur lorsque vous vous donnâtes à Dieu dans le temple. Puisque je commence tard à vous servir, il est juste que je compense le temps perdu en redoublant de services et d'amour.

Soutenez ma faiblesse de votre puissante intercession, ô Mère de miséricorde ! en m'obtenant de votre Fils la persévérance et la force d'être fidèle jusqu'a la mort, afin qu'après vous avoir servie fidèlement en cette vie, je puisse vous louer éternellement dans le paradis. Amen.

Source : livres-mystiques.com
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22 novembre : Saints Philémon et Apphia

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SAINTS DU 22 NOVEMBRE

22 novembre : Saints Philémon et Apphia

Epître de Saint Paul Apôtre à Philémon


J'aurais volontiers retenu près de moi, afin qu'il me servit à ta place dans les chaines que je porte pour l'Evangile.

1 . Paul, prisonnier du Christ Jésus et Timothée, notre frère
2 à Philémon notre très cher ami et collaborateur, à Appia, notre soeur, à Archippe, notre compagnon d'armes, et à l'Eglise qui est dans ta maison:
3 à vous grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!
4 Me souvenant sans cesse de toi dans mes prières je rends grâces à mon Dieu;
5 car j'apprends quelles sont ta charité et ta foi à l'égard du Seigneur Jésus et envers tous tes saints: Puisse la générosité inspirée par ta foi devenir efficace et se faire connaître partout, le bien accompli parmi nous en vue du Christ.
7 En effet, ta charité m'a comblé de joie et de consolation, parce que les coeurs des saints ont été ranimés par toi, frère.
8 Voilà pourquoi, bien que j'ai dans le Christ toute liberté de te prescrire ce qu'il convient de faire,
9 j'aime mieux, au nom de cette charité, t'en supplier. Tel que je suis, moi, Paul, vieux, et de plus actuellement prisonnier pour Jésus-Christ,
10 je te supplie donc pour mon fils, que j'ai engendré dans les fers, pour Onésime,
11 qui autrefois ne t'a guère été utile, mais qui maintenant l'est vraiment, et à toi et à moi.
12 Je te le renvoie, lui, mon propre coeur.
13 Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu’il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile.
14 Mais je n'ai voulu rien faire sans ton assentiment, pour que ton bienfait ne paraisse pas forcé, mais qu'il vienne de ton plein gré.
15 Peut-être aussi Onésime n'a-t-il été séparé de toi pour un temps, qu'afin que tu le recouvres à jamais, non plus comme un esclave, mais bien mieux qu'un esclave, comme un frère bien-aimé, tout particulièrement aimé de moi, et combien plus de toi, aussi bien selon la chair que selon le Seigneur? Lire

Une biographie de Saint Philémon de Colosses.
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Re: Un jour, Un saint

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SAINTS DU 23 NOVEMBRE

St Clément Ier, de Rome

pape et martyr


Biographie de Saint Clément de Rome

Prière de Saint Clément de Rome

« Nous T'en prions, ô Tout-Puissant, sois notre Secours et notre Défenseur. Sauve les opprimés, prends en pitié les petits, relève ceux qui sont tombés, montre-Toi à ceux qui sont dans le besoin, guéris les malades, ramène ceux qui de ton Peuple se sont égarés, donne la nourriture à ceux qui ont faim, la liberté à nos prisonniers ; redresse les faibles, console les pusillanimes ; et que tous les peuples reconnaissent que Seul Tu es Dieu, que Jésus-Christ est Ton Enfant, que nous sommes ton Peuple et les brebis de Ton bercail.

Donne la Concorde et la Paix, à nous et à tous les habitants de la terre, comme Tu l'as accordée à nos pères, qui Te priaient dans la Foi et dans la Vérité, soumis à ta Toute-Puissance et à ta Sainteté. Aux princes et à nos chefs, sur la terre, c'est Toi, Maître souverain, qui leur as donné pouvoir et royauté, par Ta puissance merveilleuse et ineffable, afin que, reconnaissant la gloire et l'honneur que Tu leur as départis, nous leur demeurions soumis, pour ne pas contredire Ta volonté.

Accorde-leur, Seigneur, la santé, la paix, la concorde, la stabilité, pour qu'ils exercent sans erreur la souveraineté que Tu leur as octroyée.

Oui, c'est Toi, Maître céleste et Roi des âges, qui dispenses aux fils des hommes Gloire, Honneur et Puissance sur les choses de la terre ; dirige, Seigneur, leur conseil, suivant ce qui est bien, suivant ce qui est agréable à Tes yeux, en sorte qu'ils exercent avec piété, dans la paix et la mansuétude, le pouvoir que Tu leur as donné, et reçoivent Tes faveurs.

Seul, Tu as la Puissance de réaliser ces choses et d'en procurer de plus grandes encore. Nous Te rendons Grâces par le grand Prêtre et le Protecteur de nos âmes, Jésus-Christ. Par Lui Te soient rendues Gloire et Magnificence et maintenant et de génération en génération et dans les siècles des siècles ! Amen. »

D'autres prières de Saint Clément de Rome

Un Ecrit de Saint Clément de Rome

« Fixons nos regards sur le sang du Christ, et comprenons combien il a de valeur pour son Père, puisque, répandu pour notre salut, il a procuré au monde entier la grâce de la conversion. Parcourons toutes les générations et nous apprendrons que, de génération en génération, le Maître a offert la possibilité de se convertir à tous ceux qui voulaient se retourner vers lui.

Noé prêcha la conversion, et ceux qui l'écoutèrent furent sauvés. Jonas annonça aux Ninivites la destruction qui les menaçait. Ils se repentirent de leurs péchés, ils apaisèrent Dieu par leurs supplications et ils obtinrent le salut, bien qu'étrangers à Dieu. Les ministres de la grâce de Dieu, sous l'inspiration de l'Esprit Saint, ont parlé de la conversion. Le Maître de l'univers lui-même en a parlé avec serment : Aussi vrai que je suis vivant, parole du Seigneur, je ne veux pas la mort du pécheur mais sa conversion.

Et il ajoute cette sentence pleine de bonté : Convertissez-vous, maison d'Israël, de votre iniquité. Dis aux fils de mon peuple : Vos péchés monteraient-ils de la terre jusqu'au ciel, seraient-ils plus rouges que l'écarlate et plus noirs qu'un vêtement de deuil, si vous vous retournez vers moi de tout votre coeur et me dites : « Père ! » je vous écouterai comme un peuple saint.

Voilà ce qu'il a fixé par sa volonté toute-puissante, parce qu'il veut faire participer tous ceux qu'il aime à la conversion. C'est pourquoi nous devons obéir à sa magnifique et glorieuse volonté. Implorons humblement sa Miséricorde et sa bonté, prosternons-nous, tournons-nous vers sa compassion en abandonnant les préoccupations frivoles, la discorde et la jalousie qui conduisent à la mort.

Ayons d'humbles sentiments, mes frères, rejetons tous les sentiments de jactance, d'orgueil, de folie et de colère, et agissons selon l'Écriture. En effet l'Esprit Saint a dit : « Que le sage ne s'enorgueillisse pas de sa sagesse, ni le riche de sa richesse, mais que celui qui veut s'enorgueillir s'enorgueillisse, dans le Seigneur, de le chercher, et de pratiquer le droit et la justice ».

Souvenons-nous surtout des paroles du Seigneur Jésus, lorsqu'il nous enseignait la bienveillance et la patience. Car il parlait ainsi : « Soyez Miséricordieux, pour qu'on vous fasse Miséricorde; pardonnez, afin qu'on vous pardonne; comme vous agissez, ainsi on agira avec vous; comme vous donnez, ainsi on vous donnera; comme vous jugez, c'est ainsi que vous serez jugés; comme vous exercerez la bonté, ainsi sera-t-elle exercée envers vous; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous ». Attachons-nous fermement à ce précepte et à ces commandements, afin de nous conduire en obéissant à ces paroles sacrées, avec d'humbles sentiments.

Car voici ce que dit la parole sainte : « Vers qui tournerai-je mon regard, sinon vers l'homme doux, pacifique, qui tremble à mes paroles ? » Puisque nous avons part à des actions si nombreuses, grandes et éclatantes, qui nous ont été données en exemple, tournons de nouveau notre course vers le but qui nous a été proposé dès le commencement, vers la paix. Regardons attentivement le Père et créateur du monde entier, attachons-nous à ses bienfaits magnifiques et insurpassables, qu'il nous donne dans la paix. Amen. »

Source : site-catholique.fr
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24 novembre : Saint Pierre Dumoulin-Borie

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SAINTS DU 24 NOVEMBRE

24 novembre : Saint Pierre Dumoulin-Borie

Evêque et martyr


Pierre Dumoulin-Borie naquit le 20 février 1808 à Beynat, en Corrèze et entra au petit séminaire de Servières.
Il entra au séminaire pour devenir prêtre malgré ses parents auxquels il dit : « Je dois vous prévenir que je suivrai ma vocation partout où elle m’appellera, fût-ce même aux Missions Etrangères. »
Le 6 octobre 1829, lors d'émeutes, il faillit se faire lyncher entouré par la foule qui le prenait pour un Suisse, mais son accent le sauva.
Ordonné prêtre à Bayeux le 21 novembre 1830, il embarqua au Havre sur « La France » et se retrouva à Macao le 18 juillet 1831.
Débarqué à Saïgon par des contrebandiers chinois, il rejoignit le Sud-Tonkin. Bientôt poursuivi par la persécution, il n’en continua pas moins de remplir sa tâche pastorale dans la région qui lui avait été confiée.
Arrêté en 1838, il apprit dans sa prison qu’il venait d’être nommé évêque. Le 24 novembre 1838, le bourreau qui devait le décapiter avait bu pour se donner du courage au moment d’exécuter un homme qu’il connaissait et aimait.
Exhumés secrètement onze mois plus tard, ses restes reposent aujourd’hui dans la salle des martyrs du séminaire des Missions Etrangères de Paris.
Source : Eglise-catholique.fr

Biographie de Pierre Dumoulin-Borie.

Litanies des Saints Martyrs du Vietnam.
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25 novembre : Sainte Catherine d'Alexandrie

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Caravage, Sainte Catherine d'Alexandrie, 1598, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

25 novembre Ste Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre

Biographie de Sainte Catherine d'Alexandrie

SAINTS DU 25 NOVEMBRE

Prière de Sainte Catherine d'Alexandrie

« Jésus, roi plein de bonté, je vous rends grâce de ce que vous avez affermi mes pieds(pas) sur la pierre et dirigé mes pas. Etendez maintenant ces mains qui ont été pour moi clouées à la croix et recevez ma vie que je sacrifie pour vous et pour la gloire de votre nom.

Souvenez-vous, Seigneur, que nous ne sommes que chair et que sang et ne permettez pas que les fautes que j’ai commises par ignorance me soient reprochées devant votre jugement, mais que le sang que je vais répandre pour vous, purifie les souillures de mon âme.

Faites aussi que ce corps de votre épouse qui a été déchiré pour vous, ne reste pas au pouvoir de ces païens, mais qu’il soit dérobé à leur regard.

Que votre Providence, qui a créé les cœurs des hommes, daigne regarder avec clémence, du haut de votre saint temple, ce peuple qui m’entoure. Conduisez-le Seigneur, vers la lumière de votre connaissance.

Je vous conjure enfin, ô Jésus, que tous ceux qui feront mémoire de ma mort et m’invoqueront, soit au moment de leur trépas, soit dans toute autre nécessité, ressentent les effets de votre Miséricorde. »

Source : hozana.org

La Séquence « Ô Bienheureuse Catherine qui triomphe des docteurs par sa science et du fer par son courage à souffrir pour son Créateur » d’Adam de Saint-Victor, chantre de Notre-Dame de Paris :

« Que notre chœur harmonieusement chante le Créateur, par qui toutes choses sont disposées : par Lui combat celui qui ignorait la guerre, par Lui sur l’homme à des jeunes filles la victoire est donnée. Par Lui les habitants d’Alexandrie sont stupéfaits de voir en une femme des qualités qui semblaient n’être pas de la femme, lorsque Catherine la Bienheureuse triomphe des docteurs par sa science, du fer par son courage à souffrir.

A la Gloire de sa race sa Vertu sans pareille ajoute un éclat nouveau ; illustre par ceux qui la mirent au monde, illustre elle est plus encore par les mœurs saintes dont la Grâce l’a favorisée. Tendre est la fleur de sa beauté ; point cependant elle ne lui épargne étude et labeur : de toutes sciences, qu’elles aient le monde ou Dieu pour objet, sa jeunesse s’est rendue maîtresse.

Vase de choix, vase des Vertus, les biens qui passent ne sont pour elle que de la boue ; elle méprise la fortune de son père et les grands patrimoines que lui vaut sa naissance.

Vierge prudente et sage, elle se fait sa réserve d’huile pour aller au-devant de l’Epoux : elle veut, toute prête à l’heure qu’Il arrivera, entrer sans retard au Festin. Pour le Christ elle désire mourir ; devant l’empereur à qui elle est présentée, l’éloquence de la vierge réduit cinquante philosophes au silence. L’horreur de la prison où on l’enferme, et l’épreuve des roues menaçantes, la faim, les privations, tout ce qu’elle doit subir, elle le supporte pour l’Amour de Dieu, toujours la même en toute rencontre.

Torturée, elle triomphe du bourreau ; la constance d’une femme a triomphé d’un empereur : c’est lui qui est dans les tourments, parce que le bourreau s’avoue vaincu avec ses supplices impuissants. Elle est enfin décapitée ; la mort pour elle au trépas a pris fin ; elle fait joyeuse son entrée dans la Vie : ce pendant que les Anges prennent soin d’ensevelir son corps en une terre lointaine.

Une huile en découle qui, par une Grâce évidente, guérit beaucoup de malades ; bonne pour nous sera l’essence, si son intervention guérit nos vices. Présente à nous, qu’elle se réjouisse en voyant les joies qu’elle nous cause ; que nous donnant les présentes joies, elle nous procure aussi les futures ; qu’elle se réjouisse avec nous ici-bas, et nous avec elle dans la Gloire » Ainsi soit-il.

Source : site-catholique.fr
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26 novembre : Saint Léonard de Port-Maurice

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SAINTS DU 26 NOVEMBRE

26 novembre : Saint Léonard de Port-Maurice

Religieux


Léonard naquit le 20 décembre 1676 à Port-Maurice en Ligurie. Après des études brillantes il prit l''habit franciscain.
Il tomba malade après quelques années et fut envoyé à Port-Maurice pour améliorer sa santé.
Il commença à prêcher avec ses frères menant une vie d'austérité et de pénitence.
Il fonda le monastère d'Incontro près de Florence et institua "le chemin de croix" dans sa forme actuelle.
Béatifié en 1796 par PieVI, il fut canonisé en 1869 par Pie IX.      

Chemin de croix de St Léonard

Le sort des catholiques pécheurs
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27 novembre : Apparition de la Vierge Marie à la Rue du Bac

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SAINTS DU 27 NOVEMBRE

27 novembre : Apparition de la Vierge Marie à la Rue du Bac

Le 27 novembre, à cinq heures et demie, heure d'oraison pour la
communauté, la Vierge Marie de nouveau se manifeste à Soeur
Catherine agenouillée dans la chapelle parmi ses compagnes.

Elle lui apparaît à droite, dans le choeur de la Chapelle, là où se trouve actuellement l'autel de la Vierge au Globe.

Dressée sur le globe terrestre, le pied écrasant le serpent, Marie tient dans ses mains, à hauteur de poitrine, surmonté d'une croix, un globe plus réduit, qu'elle offre à Dieu dans un geste implorant.

Les traits graves de son visage, durant la vision, s'illuminent de clartés radieuses, surtout à l'instant de sa prière.

Soeur Catherine s'entend dire en elle : «Ce globe que vous voyez représente le monde entier, particulièrement la France, et chaque personne en particulier»... [...] Lire

Récit des apparitions de la Sainte Vierge à Sainte Catherine Labouré

Neuvaine à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

Prière à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

« Ô Vierge Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère avec la plus vive confiance dans Votre puissante intercession tant de fois manifestée au moyen de votre Médaille, nous Vous supplions humblement de bien vouloir nous obtenir les grâces que nous Vous demandons par cette neuvaine : (demander une grâce personnelle ou bien tout simplement que la Volonté du Seigneur se fasse avec, par et en Marie !).

Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse qui êtes apparue à sainte Catherine Labouré dans l’attitude de Médiatrice du monde entier et de chaque âme en particulier, nous remettons entre Vos mains et nous confions à votre Cœur nos supplications.

Daignez les présenter à votre Divin Fils et les exaucer si elles sont conformes à la Volonté Divine et utiles à nos âmes. Et, après avoir élevé vers Dieu vos mains suppliantes, abaissez-les sur nous et enveloppez-nous des rayons de Vos grâces, en éclairant nos esprits, en purifiant nos cœurs, afin que, sous Votre conduite, nous arrivions un jour à la bienheureuse éternité. Ainsi soit-il. »

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous !

Source : site-catholique.fr
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28 novembre : Sainte Catherine Labouré

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SAINTS DU 28 NOVEMBRE

28 novembre : Sainte Catherine Labouré

Catherine naquit le 2 mai 1806 en Bourgogne à Fain. Elle entra chez les Filles de la Charité le 2 avril 1830. Le soir du 18 juillet 1830 , elle reçut une première visite de la Sainte Vierge.

Elle se renouvela le 27 novembre . Cette fois, la Sainte Vierge tenait un globe, écrasait la tête d'un serpent et de ses mains jaillissaient des rayons de lumière. Autour d'elle apparaissait cette phrase "Ô Marie conçu sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous".

La Sainte Vierge lui dit que les rayons représentaient les grâces qu'elle répandait sur les personnes qui les lui demandaient, et que des anneaux qui n'en projettaient pas étaient celles qu'on oubliait de lui demander. Puis le tableau sembla se retourner et un grand " M", initiale de Marie surmonté d'une Croix apparut.

Au-dessus, deux coeurs : celui de Jésus, couronné d'épines, et celui de Marie, percé d'un glaive, douze étoiles entourant le tableau qui représentait le revers de la médaille.

La Sainte Vierge lui demanda de transmettre tout ceci à son confesseur lui disant de faire frapper des médailles sur ce modèle.

Marie précisa que tous ceux qui la porteraient recevraient de grandes grâces".
Elle mourut le 31 décembre 1876 et fut canonisée le 27 juillet 1947 par Pie XII.

Récit des apparitions de la Ste Vierge à Ste Catherine Labouré.

La prière de Sainte Catherine Labouré.

une visite du site de la Chapelle de la Médaille Miraculeuse 140, rue du Bac Paris 75007 où eut lieu la visite de la Sainte Vierge. Sainte Catherine y repose dans une châsse sous la
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29 novembre : Saint Saturnin ou Sernin de Toulouse

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Le tombeau de saint Saturnin dans la basilique Saint-Sernin de Toulouse

SAINTS DU 29 NOVEMBRE

29 novembre : Saint Saturnin ou Sernin de Toulouse  

Evêque et Martyr


Saturnin fut envoyé de Rome par le pape Fabien, pour évangéliser la Gaule. En passant par Nîmes, un disciple saint Honest se joignit à lui. Ensemble, ils allèrent à Pampelune, en Espagne (Hispanie).
Ils y rencontrèrent et consacrèrent le futur saint Firmin. Honest y subit le martyre, et Saturnin, accompagné d'Hilaire, son futur successeur, revinrent sur leurs pas pour s'arrêter à Toulouse.
Saturnin sillonna toute la région pour l'évangéliser.
Saint Saturnin fut martyrisé et tué pour avoir refusé de sacrifier un taureau pour honorer l'empereur.

Biographie de Saint Saturnin de Toulouse

Prière

Ô bienheureuse Trinité,
nous vous prions par l'intercession
de Saint Saturnin de Toulouse,
Qu'à l'imitation de son ardent témoignage
Dissipant les ténèbres du paganisme
Par l'Evangile de la Vérité,
Nos coeurs s'enflamment du désir d'accueillir
Votre parole qui guérit et transforme,
Afin de commencer une vie nouvelle,
En suivant votre trés aimante Volonté.
Ainsi soit-il.

Source : uncoeurquisouvre.canalblog.com

Légende dorée du Bienheureux Jacques Voragine / Saint Saturnin
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30 novembre : Saint André Apôtre et Martyr

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SAINTS DU 30 NOVEMBRE

30 novembre : Saint André Apôtre et Martyr

Biographie de Saint André Apôtre

La légende Dorée du Bx Jacques Voragine

Litanie de Saint André

Prières à Saint-André

I

Saint André vous qui avez mené votre frère Pierre à notre Seigneur Jésus-Christ pour que lui aussi Le connaisse, soyez s'il vous plaît mon intercesseur auprès du Sauveur, afin de Lui présenter mes humbles prières.

Ô Saint-André, vous savez combien est douce la vertu d'Espérance, et combien je veux m'appliquer à la raviver en mon coeur. C'est pourquoi je demande votre intercession auprès de Jésus pour qu'Il m'accorde cette Grâce. Je L'ai trop offensé jusqu'à présent pour vivre sans amertume, et étant décidé à mieux me comporter à Son égard, je Lui demande pardon. Obtenez, Ô grand Saint, Sa Miséricorde pour que je puisse mettre en Lui toute mon Espérance.
Depuis trop longtemps, j'ai cru que ma seule espérance résidait dans les biens matériels de ce monde ! Oh comme je me trompais !... J'offensais Dieu parce qu'Il ne daignait pas m'accorder le bonheur que mon orgueil réclamait ; je méprisais jusqu'à mes parents parce qu'ils n'avaient pas ce que j'avais toujours rêvé ; j'admirais les gens de biens, et je songeais pouvoir un jour participer avec eux à leurs festins, à leurs soirées mondaines et à leurs loisirs. Je me rends compte aujourd'hui combien je me trompais en pensant ainsi. Dieu, dans Sa grande Miséricorde, ne m'a pas donné ce dont je rêvais pour que mon âme ne se perde dans des lieux de plaisirs. Il préfère me réserver une place dans Son Royaume où je pourrai jouir de la Vie éternelle, et je Lui en rends grâce.

Toutefois, une chose me manque : la force de ne plus retomber dans cet abîme où mon âme était plongée. Je vous prie d'obtenir pour moi, Ô Saint-André, de la Sainte Volonté de notre Seigneur Jésus-Christ, que vous soyez à jamais mon guide, mon conseiller, pour que mon espérance ne soit plus jamais portée sur les choses d'ici-bas, mais sur les choses d'En-Haut. Vous qui êtes mon avocat pour défendre la vertu d'Espérance auprès de la Cour Céleste, plaidez s'il vous plaît cette cause pour moi, et remerciez Dieu pour moi, honorez-Le pour moi, quelle que soit Sa décision. Ainsi soit-il.

II

S'il vous plaît, Saint-André, intercédez pour moi auprès de notre Seigneur Jésus-Christ, afin de Lui présenter toute ma gratitude pour tout ce qu'Il décide de faire pour moi, et pour la force qu'Il me donne pour ne pas succomber à tout ce qui pourrait s'opposer à mon salut, afin qu'un jour, lorsqu'Il le décidera, je puisse me présenter sans tâches devant Sa Grandeur. Obtenez, je vous prie, que je puisse parvenir à l'Espérance parfaite comme vous-même y êtes parvenu. Ainsi soit-il.

III

Mon Saint intercesseur auprès de notre Seigneur Jésus-Christ, je viens vous prier de Lui demander de me protéger dans les dangers auxquels mon âme est sans cesse exposée. Le démon l'attaque sans cesse par ses illusions, le monde par ses attraits trompeurs, et la chair par des plaisirs défendus. Obtenez, Ô Saint-André, qu'elle ne périsse pas !

Hélas, tous mes os tremblent et mon sang se glace de frayeur lorsque je considère la grandeur du péril où mon âme est exposée. Je vois sous mes pieds un étang de feu et de soufre enflammé où les damnés sont précipités, et où les démons se jettent avec fureur sur ces malheureux pour les tourmenter.
Je vois ce lieu d'horreur et de supplice où la Justice de notre Seigneur Jésus-Christ a rassemblé toutes les mauvaises âmes pour qu'elles endurent des peines qui sont, sans comparaison, au-dessus de toutes souffrances, et de tout ce qu'on peut imaginer ; car je les vois au milieu des flammes sans jamais se consumer.

Ô Saint-André, obtenez de Jésus-Christ qu'Il me protège sous Ses ailes, contre tous les ennemis de mon salut, parce que je me vois à tout moment sur le point de tomber dans cet abîme.

Grand Saint, suis-je sur le bon chemin, où m'en suis-je déjà écarté pour ne point espérer sauver mon âme ? Peut-être suis-je si engagé sur la voie de l'enfer, qu'il n'y a plus qu'un fil de vie qui m'empêche d'y tomber, car je connais mes péchés.

Ai-je assez fait pénitence ? Ai-je réparé le tort que j'ai causé à mon prochain pour en obtenir le pardon ? Mon coeur n'a pas su s'ouvrir aux malheurs de mes frères ; mon âme est encore trop attachée aux biens de la terre, aux plaisirs du monde, et qui me rendent coupables auprès de Dieu.
Le peu de temps que je Lui ai porté, le peu de reconnaissance que j'ai eu pour Ses bienfaits, mon peu d'application à ce qui Lui plaît, mon peu de ferveur en approchant le Saint Autel, me rendent grandement coupable et j'en demande pardon à notre Seigneur.

Si je ne change pas de conduite, je n'ai aucune Espérance d'être sauvé. C'est pourquoi je suis décidé à me comporter en bon catholique, mais par moi-même, je n'ai aucune assurance d'y persévérer jusqu'à la mort, car je connais mes faiblesses. Aussi, Saint-André, c'est pour demander votre intercession que je viens aujourd'hui vous prier d'obtenir pour moi l'aide de notre Seigneur Jésus-Christ et Son secours afin que je Lui reste toujours fidèle et puisse avoir l'Espérance qu'un jour mon âme repose dans la Paix du Seigneur. Il n'y a que Sa main Toute-Puissante qui puisse me soutenir et me délivrer de tous les dangers. Le malin me tente à chaque instant, mes ennemis ravissent mon âme et se flattent de l'avoir dévorée. Voyez mon chagrin, Saint-André !

Je suis prêt à accepter tous les sacrifices que Jésus-Christ m'ordonnera de faire pour qu'Il m'accorde cette Grâce : s'Il me demande de fuir le monde pour ne plus pécher, je le fuirai ; s'Il me demande de mener une vie fortifiée, pénitente, retirée, je la mènerai ; s'Il me demande que je souffre les afflictions les plus cuisantes, les longues maladies, la pauvreté, le mépris, l'injustice, la persécution, je les souffrirai, aidé de Sa Sainte Grâce. Oui, je suis à présent résolu et prêt à tout entreprendre et à tout souffrir pour obtenir Sa très Sainte protection à délivrer mon âme de l'enfer, et à lui accorder la faveur d'aller au Ciel pour prier continuellement avec les Saints et les Bienheureux.

Ô merci Saint-André de présenter cette prière pour moi à notre Seigneur. Je me promets de vous faire une neuvaine pour que vous soyez à jamais mon intercesseur en matière d'Espérance. Ainsi soit-il.

IV

Ô Saint-André, vous que j'ai choisi pour intercesseur, notre Seigneur Jésus-Christ m'invite depuis longtemps à me convertir, et je sais le danger que j'encours si je diffère encore ma résolution. Pourtant je Lui ai déjà promis de me corriger, surtout en m'approchant de la Sainte Table ; mais je me vois obligé de vous avouer que je suis toujours le même pécheur. Ma vie n'est presque qu'un tissu de désordres et l'amour-propre répand souvent sa malignité sur ma conduite. Je vois dans mes pensées et dans mes actions beaucoup de recherches de moi-même. Voyez, Saint-André, combien je suis éloigné de ma conversion et Ô combien j'ai besoin de votre intercession.

Notre Seigneur Jésus-Christ à déjà eu la Bonté de me recevoir par le Baptême au nombre de Ses enfants ; Il m'a aussi accordé une infinité d'autres Grâces ; mais par négligence, j'ai souvent manqué à mes devoirs pour L'en remercier, et lorsque je les ai remplis, l'intérêt et l'amour-propre m'ont souvent fait agir. Je n'ai pas cette Espérance ferme qui n'hésite jamais dans l'attente du secours du Ciel, lors même que tout semble désespéré.
Je supplie notre Seigneur Jésus-Christ d'avoir pitié de moi et de m'aider à sortir de cet abîme de péchés où je suis plongé. Daignez plaider s'il vous plaît en ma faveur, pour que la Puissance de Ses bras me retire du puits où mon âme est tombée, et qu'Il me donne la force de pratiquer les vertus les plus parfaites.

Je Lui demande une conversion totale et véritable, afin que je puisse avoir le bonheur de L'adorer et Le bénir pendant toute l'éternité ; mais si Sa Volonté est de m'attirer un châtiment pour me punir de l'énormité de mes péchés, je le reçois avec soumission et accepte d'endurer toutes les peines temporelles qu'Il jugera nécessaire pour mon salut.

Contrit et humilié, je me jette au pied de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ pour Lui demander pardon. Plaidez pour moi, afin qu'Il ne ferme pas la porte de Sa Miséricorde à un malheureux pécheur qui y frappe. Ô Saint-André, vous qui êtes mon médiateur et mon avocat, j'ai l'Espérance que malgré mon indignité, vous puissiez obtenir Son Pardon.

Très Sainte Vierge, j'implore à Vos pieds Votre insistance auprès de Votre Fils pour obtenir la Grâce de ma conversion, afin que je puisse avoir l'assurance d'aller au Ciel. Ainsi soit-il.

Source : mercy.e-monsite.com
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1er décembre : Saint Charles de Foucauld

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SAINTS DU 1er DECEMBRE

1er décembre : Saint Charles de Foucauld

Religieux


Charles de Foucauld naquit à Strasbourg le 15 septembre 1858. Il fut envoyé dans une école jésuite puis intègra l'Ecole militaire de Saint Cyr en 1876, où après deux années, il obtient son diplôme. Entré dans la cavalerie de Saumur, il fut envoyé à Setif en Algérie en 1881.

Après un pélerinage en terre sainte il se convertit et entra à la Trappe en 1890 et prononça ses voeux deux ans plus tard.

Il passa trois années en terre sainte de 1897 à 1900. puis s'installa dans le Hoggar, et y mourut assassiné le 1er décembre 1916. Il a été béatifié à Rome par Benoît XVI, le 13 novembre 2005.

Prière du Bx Charles de Foucault : « Mon Dieu, nous avons tous à chanter vos Miséricordes : Fils d'une sainte mère, j'ai appris d'elle à Vous connaître, à Vous aimer et à Vous prier : Mon premier souvenir n'est-il pas la prière qu'elle me faisait réciter matin et soir : "Mon Dieu, bénissez papa, maman, grand-papa, grand-maman, grand-maman Foucauld et petite soeur" ?… »

Biographie sur un site de Saint Charles de Foucauld

La Prière de Charles de Foucauld sur l’Annonciation.

Ecrits spirituels de St Charles de Foucault.

son Acte d'abandon
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2 décembre : Bienheureux Jean Van Ruysbroeck

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SAINTS DU 2 DECEMBRE

2 décembre : Bienheureux Jean Van Ruysbroeck

Prière du Bienheureux Jean Ruysbroeck


« Seigneur, Tu es ma nourriture et mon breuvage, plus je mange et plus j'ai faim, plus je bois et plus j'ai soif, plus je possède et plus je désire.

Tu es plus doux à mon palais que le rayon de miel, au-dessus de toute douceur mesurable. Toujours demeurent en moi la faim et le désir, car je ne puis T'épuiser. Est-ce Toi qui me dévores ou moi qui Te dévore ?

Je ne sais, car au fond de mon âme, je ressens l'un et l'autre. Tu exiges de moi que je sois un avec Toi, et cela me donne grande peine car je ne veux pas abandonner mes pratiques pour m'endormir dans Tes bras. Je ne puis que Te remercier, Te louer et Te rendre honneur, car c'est pour moi la vie éternelle.

Dieu très bon, par Ton immense Miséricorde, je Te supplie de m'accorder la grâce de T'aimer de tout mon cœur, au-dessus de tous les hommes, de toutes les choses. Accorde-moi d'estimer toutes les sortes de vie, de respecter tous les hommes, de ne juger et de ne mépriser personne.

Aide-moi à savoir me tenir à l'écoute, à ne plus chercher à plaire à qui que ce soit en dehors de Toi, Seigneur, et à n'avoir peur de déplaire à personne, sinon à Toi. Qu'en tout je veuille seulement poursuivre Ta gloire et Ta volonté. Amen. »

Source : imagessaintes.overblog.com

Le miroir du salut éternel de Jean Ruysbroeck.

Le livre des 12 Béguines de Jean Ruysbroeck.

Le Livre du Royaume des amants de Dieu de Jean Ruysbroeck.
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3 décembre : Saint François-Xavier

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SAINTS DU 3 DECEMBRE

3 décembre : Saint François-Xavier

Prêtre


François-Xavier de Jaso naquit en Navarre le 7 avril 1506.
Il fonda la Compagnie de Jésus avec Saint Ignace de Loyola et quitta la France pour l'Inde et le Japon, terres de missions.
Il mourut sur l'île de Canton en 1552 avant d'avoir pu rejoindre
la Chine comme il le souhaitait.
Il est invoqué contre les tempêtes, les ouragans, et la peste.
Il est le saint Protecteur des Missions, des touristes et des marins.
Son prénom François vient de l'allemand qui signifie libre.

Sa prière : « Seigneur Jésus-Christ, Dieu d'amour et de Miséricorde ! Ô vous, Sauveur des hommes ! Par cette Croix que votre corps sacré a sanctifiée et consacrée, à laquelle votre amour pour nous vous a si douloureusement attaché et que vous avez inondée de votre sang précieux, par les mérites de votre sainte passion et de votre sainte mort sur cette croix, pardonnez-moi mes péchés ! Lire

Biographie de Saint François-Xavier.

La Prière de Saint François Xavier « Ô ma divine souveraine » :

« Ô ma divine souveraine ! Ô Marie ! Vous l'espérance des chrétiens, la Reine des anges et des saints qui environnent le trône de Dieu dans le ciel ! Je me remets entre vos mains, je me recommande à votre puissante protection et à celle de tous les saints, pour tous les jours de ma vie et pour le moment de ma mort. Ô ma Souveraine, qui êtes aussi ma mère, préservez-moi des dangers qui m'entourent ! Le monde et le démon ne cessent de me tendre des pièges, ils font tous leurs efforts pour m'entraîner dans l'abîme et me précipiter dans l'enfer. Ô Mère pleine de tendresse et de bonté ! Ne permettez pas qu'ils triomphent ; sauvez-moi ! Je vous en conjure ! Ainsi soit-il. »

Prière de Saint François Xavier « Je veux Vous servir, ô mon Dieu ! » :

« Je veux Vous servir, ô mon Dieu ! Je veux Vous servir parce que je Vous aime, et non par la crainte que pourrait m'inspirer votre justice et les châtiments qu'elle réserve à ceux qui Vous offensent. Je veux Vous servir parce que Vous m'attirez à Vous.

Ô Jésus, mon, Sauveur et mon Rédempteur ! Votre adorable cœur, ouvert par une lance, la Croix à laquelle votre sacré corps est attaché, le sang divin qui coule de vos plaies, m'attachent à Vous pour toujours. N’eussé-je pas d'enfer à redouter ou de gloire immortelle à espérer, je Vous aimerais, ô mon Dieu, mon Créateur !

Je Vous aimerais par vos perfections infinies ! Je Vous aimerais pour les tendres soins de votre ineffable Providence ! Je Vous aimerais pour votre seul Amour ! Ô Fils unique de Dieu, Fils d'une Vierge ! Vous, plein de douceur et de force, d'innocence et d'amour, Jésus-Christ, ô mon Dieu ! qui avez voulu mourir pour moi, accordez-moi de Vous aimer de tout l'amour que mérite votre Amour ! Amen. »

Source : site-catholique.fr
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